Collective ou individuelle ?

Comment choisir entre différents modes d'apprentissage ?

Dans le cas où les actions à mettre en place sont d’ordre formatives, il est primordial de bien réfléchir à l'approche la plus pertinente avant de s’y engager.

Comment choisir ?

En repartant des besoins et en impliquant les personnes concernées dans la réflexion !

A ce niveau, le pilote du plan de formation peut accompagner les professionnels et équipes dans leur choix à poser, individuellement, collectivement ou institutionnellement. Impliquer les personnes concernées dans le choix de l’action formative permettra de s’assurer de sa pertinence.

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Pour faire le bon choix de dispositif d’apprentissage, le point de départ de la réflexion est : Quels sont les objectifs et quels sont les besoins pour concrétiser ces objectifs ? Quelles sont les compétences à développer ? Quel est le niveau actuel ? Quelles sont les attentes du(des) travailleur(s) ?

Notez que certaines actions formatives demandent des prérequis et il est important d’en tenir compte.

Définir l'approche la plus pertinente (individuelle ou collective)

Selon les besoins identifiés, la(les) personne(s) concernée(s) et les moyens à disposition, il est judicieux de commencer par se poser la question suivante : le besoin sera-t-il plus adéquatement comblé par une approche individuelle ou collective ? Chacune a ses avantages et inconvénient. Nous vous proposons un récapitulatif non-exhaustif ci-dessous. A vous de voir les critères de choix qui sont les plus importants selon votre contexte institutionnel.

 

Avantages

Inconvénients

Approche individuelle

Prise de recul : le travailleur est dans autre un lieu différent entouré de personnes inconnues avec des pratiques différentes. Ce contexte est propice à une prise de recul sur le quotidien favorisant une réflexion sur ses pratiques.

Sur mesure : le travailleur peut travailler sur un besoin de manière personnelle et spécifique.

Coûts : organiser plusieurs formations individuelles coûte a priori plus en termes de budget, de temps et d’énergie qu’une formation collective.

Inégalité : selon les contextes, certains travailleurs se forment plus que d’autres. Exemples : un travailleur est plus motivé qu’un autre par la Formation, une certaine action formative dure plus longtemps qu’une autre…

Approche collective

Egalité : Chaque travailleur développe les mêmes connaissances en même temps de la même manière. Tout le monde a le même niveau d’information et le même temps de Formation.

Cohérence : la thématique est abordée et réfléchie en équipe et peut être mise en lien avec le projet d’accueil. Les compétences sont développées collectivement et en harmonie.

Cohésion d’équipe : les travailleurs interagissent ensemble dans un autre contexte, apprennent à se connaitre pour certains (lorsque différents services sont rassemblés par exemple) et peuvent créer des liens différemment.

Economie : l’action formative est concentrée en un seul endroit avec un seul formateur/accompagnateur ce qui permet une réduction des coûts.

Simplicité : l’organisation logistique est simplifiée (horaires, éventuels remplacements, fermeture lieu d’accueil…). 

Lorsque sur site :

-          Sur mesure : le formateur /accompagnateur a accès à la réalité du lieu d’accueil et peut potentiellement adapter le contenu de l’action formative pour mieux répondre aux besoins de l’équipe.

-          Confort : les travailleurs connaissent l’endroit et sont dans leur zone de confort

-          Déplacements : réduction des frais (coûts, temps, d’énergie…)

Englobant : les travailleurs n’ont peut-être pas tous le même besoin, ou pas au même niveau. Ce nivellement peut se révéler démotivant pour certains travailleurs. 

 

Sentiment d’exclusion : certains travailleurs ont plus de mal à s’affirmer et prendre la parole en groupe que d’autres. La formule collective peut donc se révéler inconfortable pour certains travailleurs.

 

Choix de la thématique : toutes les thématiques ne se travaillent pas collectivement (besoin trop personnel). C’est le cas, par exemple, des compétences émotionnelles ou managériales. 

Liberté de parole : selon le contexte, certains travailleurs ne se sentiront pas libres de tout dire au formateur/accompagnateur, surtout si des problématiques existent au sein de l’équipe et si différents niveaux hiérarchiques sont présents au sein du groupe.

 

 

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